Les avocats exercent leur activité dans
les strictes limites de la loi du 31 décembre 1971, du décret
du 27 novembre 1991 organisant la profession d'avocat, du règlement
intérieur établi par le Conseil de l'Ordre auquel ils
appartiennent et des autres textes, nationaux, communautaires et
internationaux, qui réglementent l'activité d'avocat.
Depuis
l'entrée en vigueur du décret du 27 novembre 1991,
les professions de conseil juridique et d'avocat ont fusionné,
de sorte qu'il n'existe plus qu'une seule profession prestataire à titre
d'activité principale de conseil juridique aux entreprises
: la profession d'avocat, à laquelle appartiennent tant les
avocats indépendants que les grands cabinets Français
ou Anglo-saxons.
Le
conseil juridique, la rédaction d'actes, ainsi que l'assistance
et la représentation devant les juridictions sont, par conséquent,
des activités juridiquement réglementées et
protégées, de la même manière que les
activités médicales. De sorte que nul ne peut se prétendre "conseil
juridique" ou "conseiller juridique" et fournir contre
paiement des prestations juridiques, s'il n'est avocat ou membre
d'une profession juridique réglementée (par exemple,
notaire ou administrateur judiciaire).